De la famille de virus pouvant créer diverses maladies allant d’une simple grippe à la mort chez l’homme, le virus (nouveaux coronavirus ou coronavirus 2019) est le sujet qui retient toute l’attention depuis la date le mois de décembre 2019. Il prend progressivement des allures de pandémie en se répandant peu à peu, mais considérablement à travers le monde. Suscitant interrogations et paniques au sein de la population et des instances sanitaires mondiales, il pèse également beaucoup sur l’économie mondiale même si ce côté n’est pas abordé par les médias. Voici le point de ses conséquences sur l’économie mondiale.
Paralysie de nombreuses sources d’activités
De la Chine en Italie en passant par de nombreux autres pays comme la Corée du Sud, le niveau d’alerte est au maximum. La Chine et l’Italie (depuis début mars 2020) ont demandé aux populations de plusieurs villes de rester chez elles. L’économie est donc au ralenti dans ces pays et dans de nombreux autres où l’importation et/ou l’exportation (qui étaient les principales sources de revenus) ont été interdites jusqu’à nouvel ordre. Le football qui est l’un des sports les plus suivis sinon le plus suivi à travers le monde subit également les revers de la propagation du virus. La vente des tickets qui est l’une des principales sources de profits de ce sport est bloquée parce que la majorité des matchs, dont ceux de la ligue des champions (tournoi le plus suivi dans le monde) est jouée à huis clos ou prévue pour être jouée ainsi.
Risque d’une récession économique générale
Avec l’arrêt et/ou le ralentissement de nombreuses activités et même de certaines économies, les risques de surendettement de certains pays déjà très endettés se profilent grandement à l’horizon. On peut déjà citer des pays comme l’Italie, la Corée du Sud qui demande à leurs débiteurs respectifs l’autorisation d’augmenter leur déficit malgré leur situation économique déjà délicate avant l’épidémie. Le mois de février a connu un effondrement de l’industrie chinoise avec la mévente des voitures et la reprise très lente des activités dans les usines à cause du manque de main-d’œuvre.
Grand retard de production
La Chine étant à la fois la source du virus et le premier fournisseur de matières semi-finies industrielles dans le monde entier, les productions sont en retard partout et dans tous les domaines. Les domaines de l’automobile et de l’électronique dont les pièces viennent principalement de l’empire du Milieu connaissent donc un énorme retard dans la production des voitures et des téléphones.
Possibilité d’une année 2008 bis
La covid-19, nom donné à la maladie provoquée par le nouveau coronavirus, est une épidémie avec un grand potentiel pandémique s’il n’est pas contenu au plus tôt. A l’allure de la propagation de ce nouveau coronavirus, il y a de grands risques d’une crise financière semblable à celle de 2008. Il est d’ailleurs déjà envisagé par de nombreux pays comme la France une baisse de leur PIB de plusieurs dixièmes de points si le virus n’est pas contenu très vite. Les bourses du monde entier ont connu une journée noire avec de grosses chutes des cours le lundi 9 mars 2020.